Etiquetage de l’origine des viandes : la Commission européenne satisfaite
Les règles d’étiquetage de l’origine des viandes sont « utiles aux consommateurs » selon un récent rapport de la Commission européenne qui laisse cependant envisager quelques améliorations pour harmoniser l’ensemble des mesures à l’échelle de l’Europe.
Selon le rapport de la Commission européenne publié le 10 août dernier, les informations apportées par les étiquettes sur les emballages de viandes fraîches sont « utiles » aux consommateurs. L’institution relève ainsi que l’étiquetage indiquant le pays d’origine de la viande et les contrôles de la conformité des informations par les autorités compétentes fournissent des éléments auxquels les consommateurs sont attentifs. Pour rappel, ces dispositions règlementaires sont applicables depuis le 1er avril 2015 dans le cadre de la législation de l'UE sur la fourniture d'informations alimentaires aux consommateurs. Par ailleurs, le rapport souligne que ces règles ne semblent avoir eu que peu d’impact sur les coûts et les flux de marchandises.
Des ajustements en vue
Néanmoins, la Commission européenne regrette que les consommateurs ne comprennent pas toujours la signification précise des informations sur les emballages. La faute à une absence d’homogénéité dans les systèmes de vérification des étiquetages au sein des différents états membres de l’UE. Une harmonisation devrait voir le jour dans les prochains mois. Par ailleurs, le rapport préconise la mise en place de l’indication du pays de naissance et prévoit également l’extension de l’obligation d’étiquetage à la viande non préemballée, aux secteurs des services et de la restauration, ainsi qu’aux produits carnés transformés dans lesquels la viande est un ingrédient principal. La France a pris une certaine avance puisque, le 8 septembre dernier, Julien Denormandie, le ministre de l’agriculture a annoncé la parution d’un décret « d'ici la fin de l'année », pour une application « le plus rapidement possible en 2022 » qui instaurera la mention obligatoire de l'origine des viandes de porc, de bœuf et de volaille en restauration. Un accord entre les états membres de l’Union constituerait alors une étape supplémentaire dans la politique d’information à propos de l’origine des produits carnés.
Retrouvez le rapport complet en cliquant ici ou en PDF ci-dessous