Charcuteries : maintien du marché au global mais forte hétérogénéité

Après une réduction de l’offre en première partie de crise, avec la fermeture des établissements de restauration et des ralentissements d’approvisionnement, le confinement a provoqué un recul de la demande des consommateurs. En France comme partout ailleurs en Europe, alimenté par une baisse de pouvoir d’achat, dont le niveau reste cependant aujourd’hui difficile à évaluer.

Crédit : Adobe Stock

Les consommateurs ont d’abord stocké par peur de manquer. Puis de nouvelles routines se sont mises en place. La planification des achats, avec la limitation de la mobilité, a modifié la liste de course avec une approche plus rationnelle des achats. Les ménages, contraints à rester dans le même espace, se sont familiarisés à la situation, cuisinent et mangent à la maison.
Dans ce contexte, les achats de charcuterie des ménages français ont progressé en mars (+7,4% / mars 2019). Les résultats sont toutefois contrastés entre le rayon libre-service (+13,1%) et le rayon à la coupe (-10%) qui traduit la désaffection des consommateurs et la fermeture partielle de ces espaces de vente. Les prix restent stables en mars par rapport à janvier et février.
Enfin, en avril, les informations à dire d’expert, indiquent que la croissance en volumes d’achat de la charcuterie libre-service demeure soutenue avec des performances cependant moindres à celles de début mars.
Les entreprises de charcuterie font face à des changements dans leurs débouchés brutaux et hétérogènes, à la hausse comme à la baisse. La question du pouvoir d’achat demeure en outre centrale pour les charcuteries, les ménages modestes représentant environ un tiers des consommateurs.

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