Chez Topigs Norsvin, l’indice de consommation global est un critère de sélection qui ne dépend pas que de l’indice de consommation engraissement. « Nous mesurons l’IC de 30 à 120 kg à l’aide de DAC en élevage de sélection et en station de contrôle des verrats. Cette mesure jusqu’au poids de vente garantit des animaux économes jusqu’à l’âge de la vente. Mais l’IC global dépend également du nombre de porcs produits par truies présentes dans l’élevage, et ce nombre-là dépend lui-même de la productivité des truies au sevrage et du pourcentage de pertes sevrage-ventes », indique Thierry Bellec, responsable activité verrats.
L’importance de la rusticité
Le leader européen se classe ainsi en tête de la productivité grâce aux capacités maternelles des TN70 tout en maîtrisant les pertes sevrage-ventes par la sélection sur la rusticité des lignées mâles et femelles.
Troisième critère : la consommation par truie par an. « Topigs Norsvin est né de la fusion de Topigs aux Pays-Bas et de Norsvinen Norvège en 2014. Dans le mariage, chacun a apporté ses lignées génétiques : Topigs avait une lignée LW et Norsvin possédait un Landrace qui a été très tôt sélectionné sur l’IC, la qualité de carcasse, et également sur les qualités maternelles puisqu’en Norvège, les normes bien-être sont très poussées (truies en liberté en maternité, sevrage à 35 jours minimum, queue entière, pas de meulage de dent…). L’IC a été sélectionné relativement tôt également parce que le prix de l’aliment a été structurellement plus élevé en Norvège que dans le reste de l’Europe. »
L’extrême sobriété alimentaire de la TN70
Le croisement de ce Landrace Norsvin et du LW Topigs a abouti à la création de la cochette TN70, leader de leur clientèle française. « La TN70 doit son extrême sobriété alimentaire à sa lignée paternelle Landrace qui a été sélectionnée depuis 30 années sur l’IC, ce qui a conduit à une excellente efficacité alimentaire couplée à la meilleure qualité de carcasse du marché des truies parentales. »
« Tous nos sélectionneurs, à la fois pour les lignées mâles et les lignées femelles, sont équipés de DAC et nous avons des stations de contrôle en Norvège et au Canada qui permettent aussi de mesurer entre autres les consommations d’aliment sur nos jeunes verrats. Ces stations sont équipées de scanners qui nous permettent de mesurer très précisément des phénotypes sur les animaux, notamment le poids des pièces, la qualité des aplombs, les problèmes éventuels d’articulation pour améliorer toujours la rusticité de nos lignées et avoir des animaux qui correspondent le mieux possible aux grilles de paiement des pays où nous commercialisons la génétique. »