Plus le porcelet consomme précocement, mieux il est préparé à l’épreuve que va représenter pour lui le sevrage. Quand elle est distribuée sous forme liquide, cette alimentation précoce peut prendre la forme d’un lait qui complète celui de la truie. « Le lait de la truie sera toujours le préféré et le mieux adapté aux besoins du porcelet, prévient Didier Gaudré, ingénieur d’étude en nutrition porcine à l’Ifip. Mais vue l’évolution de l’hyperprolificité et compte tenu des limites physiologiques des capacités laitières des truies, tous les systèmes qui contribuent à faire consommer les porcelets me semblent favorables. »
La gestion de cet aliment peut être pour tout ou partie automatisée : depuis sa préparation, jusqu’au nettoyage des augettes et des tuyaux, en passant par la distribution quotidienne. Le choix du matériel dépend donc du temps que vous êtes prêts à accorder à cette tâche supplémentaire et au coût que vous pourrez lui réserver. Quant au choix de l’aliment, il est discuté par deux spécialistes qui proposent deux approches complètement différentes : Provimi et Wisium.
Sébastien Navière, gérant de Sarl de la Rosette à Coëtmieux (22), témoigne de son choix dicté par sa volonté de préparer le porcelet au sevrage et surtout par celle de soulager la truie. Un bien-être pour cette dernière qui est non négligeable pour l’éleveur
Partie 1 : Du bon lait pour les porcelets
Partie 2 : Inventaire des systèmes disponibles